Catégories : Hommes fessés
il y a 9 ans
Ils étaient désolés de me tomber dessus comme ça… À l’improviste… Et sans même me connaître… Mais on leur avait parlé de moi… J’avais enseigné les Lettres, à ce qu’on leur avait dit… Et ils avaient un fils… Dont ils se demandaient ce qu’ils allaient bien pouvoir faire… Parce qu’il ne fichait rien, mais ce qui s’appelle rien…
Alors si j’avais pu… Au moins lui sortir un peu la tête de l’eau… Ils me dédommageraient, bien entendu… Mon prix serait le leur… Oui… Oui… Mais est-ce que ce garçon était décidé à s’investir vraiment ? À passer la plus grande partie de ses vacances à travailler ? Parce que, dans le cas contraire, je n’avais pas du tout l’intention de perdre mon temps… Il travaillerait, oui… Ils en étaient convaincus… Parce qu’ils l’avaient menacé de la pension…
Et c’était une perspective qui le terrorisait… De toute façon il serait prévenu… Si j’avais à me plaindre de lui… De son travail… De son assiduité… De son comportement… le couperet tomberait aussitôt… Il ferait la rentrée là-bas… Là-dessus ils se montreraient intransigeants… Dans ces conditions… Qu’il vienne… Le plus tôt possible… Qu’on batte le fer tant qu’il était chaud…
Il s’est présenté le lendemain… En début d’après-midi… Un grand garçon à l’allure lymphatique… À la démarche nonchalante… Au regard fuyant… Qui s’est assis sur sa chaise du bout des fesses… Avec lequel j’ai commencé par mettre les choses au point : on n’était pas là pour perdre notre temps… Ni l’un ni l’autre… Il s’agissait de tendre à l’efficacité et de le remettre à niveau le plus vite possible… J’allais m’y employer de mon mieux… Par contre, s’il s’avérait qu’on piétinait, qu’il ne faisait pas vraiment de progrès, on s’en tiendrait là… Je le renverrais chez lui… C’était clair ? Il a dégluti… Frotté nerveusement l’une contre l’autre les paumes de ses mains… Eh bien?C’était clair… Oui… Oui… D’une voix mal assurée… Ce qui l’était aussi, c’est que c’était une éventualité qui le paniquait… La fameuse pension ? Autre chose ?
Bon, mais on allait commencer par vérifier l’état de ses connaissances… Molière, il le situait à quelle époque ?
– 1700… Par là…
Ah, ben ça promettait… Bon… Qui avait écrit « La Chartreuse de Parme » ?
– Balzac… Ou peut-être bien Flaubert… Oui… Flaubert plutôt…
De mieux en mieux… Il était sûr qu’il avait déjà ouvert un livre au moins ? Non, parce que là… franchement… Même un très médiocre élève de troisième… Je me suis montrée sans pitié… Je ne lui ai fait grâce de rien… Auteurs… Oeuvres… Courants littéraires… Je lui ai plongé le nez dans son ignorance… m o r t ifié, il se taisait… Il baissait les yeux…
– Regarde-moi au moins quand je te parle…
Ce qu’il a fait… D’un petit air contrit…
J’étais en train de prendre l’ascendant sur lui… Et comme il faut… Ce qui n’était pas pour me déplaire… Ces petits mâles font généralement preuve de tant d’arrogance que, lorsqu’on a le loisir de les remettre en place, on aurait tort de s’en priver…
– Bon… Mais peut-être qu’en ce qui concerne la compréhension d’un texte… On va voir ça… Tiens, lis !
– « Comme Mademoiselle Lambercier avait pour nous l’affection d’une mère…
– Il y a un titre… Il y a pas un titre ?
– Si !
– Eh bien alors ?
Il s’est troublé… Dandiné sur sa chaise… Jeté à l’eau…
– « La fessée de Mademoiselle Lambercier »
– Eh bien voilà ! Continue !
D’une voix blanche… En écorchant trois mots sur quatre…
– Ça ne va pas… Pas du tout… Recommence ! Calmement… Posément… En faisant attention à ce que tu lis…
– « La fessée de Mademoiselle Lambercier »
Je ne l’ai pas écouté… Je l’ai imaginé… À la place du petit Jean-Jacques… Couché en travers de mes genoux… M’offrant ses fesses de grand garçon à corriger… À rougir… Et j’y allais de bon cœur… Ah, oui alors !
Il s’était tu… Il avait terminé sa lecture… Je me suis reprise… Oui… Et alors il pouvait en dire quoi de ce texte ? Il en avait retenu quoi ? À l’évidence pas grand chose… Pour ne pas dire rien… J’ai soupiré, excédée… J’ai levé les yeux au ciel…
– Tu ne connais strictement rien à la littérature… Tu ne lis pas… Tu ânnones… Et tu ne comprends strictement rien à ce que tu lis… Ben, ça promet… Je te conseille de t’y mettre, mon garçon, hein ! Je te conseille vraiment de t’y mettre… Parce que tu sais ce qu’on t’a dit… Si tu ne veux pas qu’on t’expédie en pension…
Chapitre deux
– T’as encore rien fichu, hein, une fois de plus !
C’était faux… Il travaillait… Mais il avait accumulé un tel retard qu’il pataugeait désespérément… Il tentait maladroitement de se justifier… Je le faisais sèchement taire…
– Ah, non, hein ! S’il te plaît ! N’en rajoute pas !
Je barrais sa feuille de grands traits rouges rageurs… Je remplissais les marges de commentaires acerbes…
Je me montrais injuste avec lui… De plus en plus injuste… Délibérément injuste…
– C’est nul ! Recommence !
Il obéissait, tout penaud…
Je le regardais se pencher sur sa feuille, avec application, animé des meilleures intentions du monde… Un gentil garçon finalement… Un très gentil garçon… Docile à souhait… Qu’il ne tenait qu’à moi de rendre un peu plus docile encore… J’allais m’y employer…
Je disposais d’un formidable levier : sa peur panique de la pension… Un levier dont je n’ai pas manqué de me servir dès le lundi de la deuxième semaine… Bon, allez ! Il ramassait ses affaires et il rentrait chez lui… On s’en tenait là tous les deux…
Il a blêmi…
– Hein ? Mais pourquoi ?
Et il demandait pourquoi ! Il avait le culot de demander pourquoi… Il ne fichait rien… Absolument rien… Il se moquait ouvertement du monde… Alors allez ! Inutile de discuter…
– Non… Non… S’il vous plaît… Je travaillerai… Je vous promets que je travaillerai…
J’ai fait mine de me montrer inflexible… Oui, oh, ça, je l’avais déjà entendu mille fois…
– Mais ils vont m’envoyer là-bas !
- Oui, ben il fallait y réfléchir avant…
– Et je pourrai plus voir Émilie… Ma copine…
Ah, c’était donc ça… Oui, ben il la verrait aux vacances sa copine… Il n’en mourrait pas… Et elle non plus… Il y avait des choses beaucoup plus importantes que les petites amourettes dans la vie… Non ? Il croyait pas ?
Oui… Si… Mais…Il a lutté pied à pied… Supplié… Imploré… Promis…
J’ai fini par me laisser fléchir… Oui… Bon… On allait laisser ses parents en-dehors de tout ça… Au moins dans un premier temps… Régler, quand il y en aurait, les problèmes en interne… Je prendrais, chaque fois que nécessaire, les mesures qui s’imposeraient… On était bien d’accord ? Oui… Oui… Tout ce que je voulais… Pourvu qu’il échappe à la pension… Sur la nature des sanctions que je serais, le cas échéant, amenée à prendre, je suis restée très évasive… Tout en faisant en sorte qu’il ait de fortes présomptions…
– Oui… Bon… Cette fois tu vas pas y couper… J’ai été suffisamment patiente, il me semble…
Et me regarde pas avec ces yeux de merlan frit… Tu sais très bien de quoi je veux parler…
– Mais…
– Mais quoi ? C’est nul ce que tu m’as fait là… Complètement nul… Alors tu sais ce qu’on avait dit…
– Oui… Que…
– Que ?
– Je sais pas trop au juste en fait…
– Fais bien l’imbécile ! C’était parfaitement clair… Une fessée… On était bien d’accord là-dessus… Si j’avais quoi que ce soit à te reprocher…
– Vous allez pas vraiment le faire ?
– Bien sûr que si ! À moins que tu préfères la pension…
– Ah, non… Non… Pas la pension…
– Eh bien alors la fessée… Une fessée amplement méritée, reconnais-le ! Eh bien ? J’attends…
– C’est mérité, oui…
– Bon, ben voilà ! On est d’accord… Alors tu te déshabilles…
Il l’a fait… Le polo… Le pantalon… Le slip… En me tournant le dos… Et il a attendu…
– C’est comme ça que tu prends soin de tes affaires ? Ah, elle serait contente ta mère ! Alors tu vas commencer par me ramasser tout ça et par l’étaler soigneusement sur le fauteuil, là… Voilà… Tu vois que c’est pas bien compliqué… Et maintenant viens ici… Plus près… Encore…
Tout nu… Tout nu devant moi… Avec son machin tout fripé, tout rabougri, pendant lamentablement sur ses coucougnettes…
– Tu as froid ?
– Pas du tout, non…
– Avec la chaleur qu’il fait, ce serait quand même étonnant… Tu as peur alors ?
Il n’a pas répondu… Il a eu un geste pour se disimuler qu’il a très vite réprimé… Qui m’a fait sourire…
– Bon, allez !
Je l’ai fait basculer en travers de mes genoux… Prendre appui, des deux mains, sur le sol… J’ai pris le temps de le sermonner… De lui faire promettre de s’amender… Et j’ai lancé une première salve… Il marque vite… J’ai soigneusement réparti… Sur toute la surface… Quelques instants de répit… Pour contempler mon œuvre… Uniformément rouge… Voluptueusement rouge… Je l’ai parachevée… De quelques claques plus vigoureuses encore… Qui lui ont arraché des gémissements… Deux ou trois cris… J’ai ralenti… Espacé… Arrêté… À regret…
Chapitre trois
Je l’ai bien en main ce garçon… À ma main… Pas question d’en a b u s e r… De le punir comme ça, pour le plaisir, à la moindre occasion… Et Dieu sait qu’elles ne manquent pourtant pas… Ses progrès sont certes incontestables, mais il demeure, dans les travaux qu’il me remet, énormément d’approximations, voire d’erreurs, dues au manque d’attention et à l’ignorance… Je pourrais bien évidemment feindre de les imputer à la mauvaise volonté ou à la paresse… Et le sanctionner…Il est beaucoup plus efficace, pour l’instant, de lui laisser craindre un éventuel châtiment que de le lui infliger… Qu’il redoute… Qu’il tremble… Et qu’il me sache gré, au bout du compte, de l’avoir épargné me donne, chaque jour, un peu plus barre sur lui… Toute son attitude, à mon égard, est empreinte d’appréhension, de reconnaissance et de docilité entremêlées… C’est un bon début… Mais ce n’est qu’un début… Et pour peu qu’une opportunité se présente…
Elle n’a pas tardé… Il m’a offert une occasion en or… Mais vraiment en or… Il a eu le front de m’appeler pour m’annoncer – tranquillement – qu’il me ferait faux bond aujourd’hui… Il ne demandait pas… Il ne sollicitait pas… Il décidait… C’était comme ça… Au motif que sa copine était revenue de vacances… Qu’ils avaient fait des galipettes toute la nuit et qu’en conséquence de quoi il n’avait pas eu le temps de travailler… J’ai sèchement ordonné…
– Tu viens… Et tout de suite…
Il a obtempéré… Sans traîner… Cinq minutes après il était là…
– C’est quoi ces façons ?
Il a bafouillé… Bredouillé… Il avait pensé… Comme il l’avait pas fait le résumé il s’était dit…
– Tu n’as pas à penser… Ni à te dire… Tu as à travailler d’arrache-pied pour t’eff o r c e r de remettre le pied à l’étrier… Un point, c’est tout…
Il savait bien, oui, mais…
– Mais quoi ?
– Émilie…
– Non, mais tu y vas fort, mon garçon… Tu y vas vraiment très fort… Parce que… Qu’à ton âge, on s’intéresse aux filles ça peut, à la rigueur, se concevoir… À la condition expresse que ça ne vienne pas perturber le bon déroulement des études… Ce qui, en ce qui te concerne, est loin d’être le cas…
Je l’ai accablé de reproches… Il en prenait vraiment à son aise… À tous points de vue… Et, entre autres, avec cette jeune fille… Qu’il menait allègrement en bateau… De la candeur de laquelle il profitait de façon éhontée… Il a voulu protester… Je l’ai fait taire d’un geste… Qu’il n’en rajoute pas… Ce n’était vraiment pas le moment… C’était là une corde manifestement sensible… Sur laquelle je n’ai eu de cesse d’appuyer… Pour le déstabiliser… Pour lui donner le tournis… De manière à ce qu’il finisse par ne plus savoir pourquoi il allait être puni au juste… Pour avoir décidé, de son propre chef, de « faire sauter » son cours ? Pour n’avoir rien fait de ce que je lui avais demandé ? Pour s’être comporté – et continuer à se comporter – d’une façon que je prétendais inqualifiable avec cette Émilie ? Pour tout cela à la fois ?
Quoi qu’il en soit, c’est avec une évidente mauvaise volonté qu’il s’est, au bout du compte, résigné à se déshabiller… Je l’ai sèchement rappelé à l’ordre… Il a fait aussitôt profil bas… Mais, pour asseoir un peu plus encore mon autorité, je l’ai contraint à rester nu, tourné vers moi, un long moment… Un très long moment… Profondément mal à l’aise, les yeux baissés, il dansait d’une jambe sur l’autre, réprimant à l’évidence une furieuse envie de ramener ses mains devant lui… Envie à laquelle il a fini par céder… Je me suis montrée sans pitié…
– Regarde-moi ! Allez, regarde-moi ! Là… Et maintenant les mains sur la tête…Eh bien ? Qu’est-ce que tu attends ?
Il a obtempéré… À contre-cœur…
– Tu vois quand tu veux… Et c’est pas mieux comme ça ? Parce que ton intérêt c’est de te montrer docile… Non ? Tu ne crois pas ? De plus en plus docile d’ailleurs si tu veux que tout ça reste entre nous… T’imagines si ça se savait ? Si le bruit se mettait à courir que je suis obligée de te fesser comme un gamin de huit ans ? Ah, tu aurais bonne mine ! Bon, mais en attendant, allez ! En position…
Il s’est docilement incliné… Je n’ai plus eu qu’à accompagner le mouvement… Qu’à finir de le mettre bien en place… Et de lui infliger une correction dont il allait se souvenir… N’était-il pas nécessaire de lui faire payer, au prix fort, ses pitoyables petites velléités de rébellion ? Je m’en suis donnée à cœur joie… Il s’est trémoussé sous les coups… A battu des jambes… Ondulé du derrière… Exposé sans vergogne ses ornements de petit couillu… Il a gémi… Crié… Supplié… Je ne me suis pas laissé apitoyer… Je ne me suis interrompue que lorsque j’ai estimé la leçon suffisante…
Je me suis encore offert le luxe, après l’avoir fait relever, de contempler longuement mon œuvre… Je pouvais en être pleinement satisfaite… D’autant plus satisfaite qu’il allait désormais se consacrer pleinement à son travail… Il n’allait tout de même pas courir le risque qu’Émilie découvre le pot-aux-roses… Le pot-au-rouge…
Chapitre quatre
Voilà trois jours, j’en suis convaincue, qu’il s’observe, chaque matin, attentivement le derrière dans l’attente du moment où les marques auront totalement disparu… Parce qu’il ne s’est certainement pas donné le ridicule – ces petits mâles ont leur fierté – d’aller exhiber ses fesses tuméfiées devant son Émilie… Trois jours, oui, c’est à peu près le temps qu’il aura fallu, vu l’état dans lequel je les lui avais mises, pour qu’il ne reste pratiquement plus trace du traitement que je lui ai fait subir… Et il doit se faire, par avance, une véritable fête de la nuit qu’il va enfin pouvoir passer avec elle… Sauf que je ne l’entends pas de cette oreille… Et que je lui réserve une petite surprise à ma façon…
– C’est nul, une fois de plus… C’est nul ce que tu m’as fait là…
– Hein ? Mais…
– Me dis pas que tu n’en as pas conscience… Alors… Tu sais ce qui t’attend…
Il a bataillé… Pied à pied… Ergoté… Tenté de m’apitoyer… Supplié… Il a tout essayé… En vain…
– Inutile de perdre ton temps… Et de me faire perdre le mien… Tu devrais le savoir depuis le temps…
Il n’a pas insisté… Il s’est déshabillé… Et… il bandait… Il bandait, oui… Oh, pas une érection monumentale… Mais tout de même… Quelque chose de relativement consistant… Serait-ce qu’il commence à prendre sérieusement goût aux fessées que je lui administre ? Ce n’était pas vraiment le but recherché… Je ne lui ai pas laissé le temps d’avoir honte… Je l’ai attiré fermement vers moi…
– Allez ! En place pour le quadrille…
Fait basculer en travers de mes genoux… Ça s’est déployé contre ma cuisse… Et puis, presque aussitôt, recroquevillé… Dès que les premiers coups sont tombés… J’ai pris tout mon temps… Je l’ai consciencieusement travaillé… À grandes claques énergiques… Imprimées rouge vif sur son fessier à découvert… J’ai insisté… Que ça rentre bien en profondeur…
– Là…
Je l’ai fait relever… J’ai pris un peu de recul…
– Elle ne passera pas du jour au lendemain celle-là… Compte bien… Oh, au moins quatre-cinq jours… Facile…
Il a fait mine de se diriger vers ses vêtements… Je l’ai retenu par le bras…
– J’espère en tout cas que tu vas en garder un excellent souvenir de cette fessée parce que… c’était la dernière…
Il a levé sur moi un regard ravi…
– Oui, oh… Te réjouis pas trop vite… Tu ne vas pas f o r c é ment gagner au change… Non, parce qu’à 19 ans tu es un homme maintenant… Ce qui risque de poser parfois quelques petits problèmes… On a vu ça tout-à-l’heure…
Il a rougi sous l’allusion… Baissé la tête…
– Et donc… on va devoir changer notre fusil d’épaule…
J’ai entrouvert la porte-fenêtre…
– Viens ! Suis-moi !
Au moment de la franchir il a marqué un temps d’arrêt…
– T’inquiète pas ! Personne peut voir…
Je l’ai entraîné tout au fond du jardin… Me suis arrêtée devant la haie de noisetiers… Lui ai tendu un sécateur dont je m’étais emparée au passage…
– Choisis toi-même ! Et choisis bien… Celle-là ? Oui ? Tu es sûr ? Eh ben vas-y ! Coupe !
Je lui ai fait enlever les feuilles… Une à une…
– Là ! Donne !
Je l’ai fait siffler plusieurs fois en l’air…
– Elle sera pas mal, oui !
Lui en ai brusquement asséné un grand coup sur les fesses… Il a fait bond… Poussé un cri de douleur et de stupéfaction…
– Elle sera même très bien… Et il faut… Parce qu’elle va être appelée à servir souvent… Oui, que je t’explique… La rentrée est bientôt là… Je vais aller voir tes parents et intercéder en ta faveur… Ils ne te mettront pas en pension…
– Oh, merci… Merci…
– Mais je poserai mes conditions… Je veux continuer, tout au long de l’année, à superviser ce que tu fais… J’interviendrai chaque fois que je l’estimerai nécessaire… En ce qui concerne Émilie il est hors de question qu’elle te fasse perdre encore une année… C’est pourquoi, si tes résultats ne me satisfont pas, tu devras cesser de la voir… Jusqu’à ce qu’ils soient redevenus acceptables… Tu seras bien évidemment tenté – je commence à te connaître – de braver cette interdiction… Je t’appliquerai donc, dans ce cas-là, pour t’éviter de céder à cette tentation, des corrections « préventives »… Comme tu n’as manifestement pas la moindre envie – tu l’as très clairement démontré ces derniers jours – qu’elle découvre à quel traitement je soumets ton derrière, c’est de toi-même que tu prendras alors tout naturellement tes distances… Voilà… Tu peux rentrer te rhabiller…
Chapitre cinq
– Mademoiselle Lancel ?
– Elle-même, oui…
J’ai tout de suite su… Compris… Sans l’ombre d’un doute… C’était elle… Cette Émilie…
– Ce serait possible de vous parler deux minutes ?
– Oui, mais pas plus… J’allais sortir…
– Ce sera pas long, j’vous promets…
– Eh bien, entrez ! Asseyez-vous…
Et je l’ai laissée venir… Se dévoiler…
Oui, alors voilà… Elle était la copine de Damien, le garçon à qui je donnais des cours… Enfin ils sortaient ensemble, quoi ! Et elle s’était aperçue d’un truc… C’était pas facile à dire, mais bon… Elle avait vu qu’il s’était pris une fessée…
– Soi-disant que c’est vous qui la lui avez donnée…
– C’est moi, oui…
– Ah, ben j’aime mieux ça ! Non… Parce que ça tournait dans ma tête… Je me demandais… S’il y avait pas une autre fille avec qui il faisait ce genre de choses… Et on peut jamais savoir avec lui… Bon, mais si c’est vous, ça me rassure…
– C’est bien moi, je confirme… Et il y en aura vraisemblablement d’autres… À moins qu’il ne se mette à travailler d’arrache-pied… Ce dont je doute d’ailleurs…
– Ah, ça !
– D’autant que, si j’ai bien compris, il te consacre une grande partie du temps qu’il devrait passer à étudier…
– À moi ? Oui, ben alors là !
– S’il redoute tant la pension, à ce qu’il prétend, c’est qu’elle le séparerait de toi… C’est qu’il ne pourrait plus te voir tout son saoul… Mais autant que tu sois au courant : j’ai l’intention d’y mettre bon ordre… Ses études avant tout…
– Non, mais attendez, je rêve là… Je rêve… Ça va être de ma faute… Alors que je dois pleurer pour le voir… Qu’il faut que je le supplie pour qu’il finisse par m’accorder une après-midi par ci, une soirée par là… Qu’il y en a que pour les copains… Qu’il est tout le temps fourré avec… Des heures il y passe… À décortiquer les matches en chiquant des bières… Seulement ça il s’en vante pas… C’est plus commode de me faire porter le chapeau… C’est pas moi qui lui manquerais en pension, allez ! C’est ses sacro-saints copains… Et il est allé vous raconter que… Quel salaud ! Non, mais quel petit salaud !
– Ah, il le prend comme ça ! Il va voir… Alors là il va voir…
– Vous allez lui remettre une fessée ?
– Et carabinée… Il est pas près de l’oublier celle-là…
– Vous allez pas…
– Lui dire que c’est toi qui as vendu la mèche ? Non, non… T’inquiète pas !
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